
Assainissement et hygiène dans les pays en voie de développement : Identifier les obstacles et y apporter des réponses
Étude de cas au Burkina Faso
Février 2007
28 janvier 2019
De nombreuses personnes pensent que le simple fait de fournir un approvisionnement en eau fraîche et propre suffira à considérablement réduire les maladies liées à l’eau. Ce que la plupart des gens ne savent pas, c’est que des pratiques d’hygiène saines et un accès à l’assainissement sont cruciaux pour combattre les principales menaces pour la santé des enfants de moins de cinq ans, en particulier la diarrhée. Environ 88 pour cent de toutes les contaminations de diarrhée dans le monde sont dues à
un approvisionnement en eau insalubre, à l’absence de pratiques d’hygiène saines et à des dispositifs d’assainissement rudimentaires (Evans 2005). Et le problème est d’une grande ampleur : aujourd’hui, le nombre de ceux qui n’ont pas accès à l’assainissement est presque deux fois plus élevé que ceux qui n’ont pas d’approvisionnement en eau (ONU 2005).
Au cours des dernières années, l’assainissement a trouvé sa place dans l’agenda de la politique internationale. En 2002, l’assainissement a été intégré aux Objectifs du millénaire pour le développement (OMD) et plus spécifiquement dans l’OMD 7, Cible 10, qui vise à réduire de moitié « d’ici 2015, la proportion des personnes n’ayant pas d’accès durable à de l’eau potable et à un assainissement de base ». Pourtant, sur le plan national, dans la plupart des pays en voie de développement, l’hygiène et
l’assainissement ne reçoivent pas encore beaucoup d’attention, malgré les importantes conséquences sanitaires. Le but de ce rapport est d’explorer les raisons sous-jacentes de cet apparent paradoxe.
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