
Fonds pour les changements climatiques en Afrique
Africa Climate Change Fund
Groupe de la Banque Africaine de développement
Rapport annuel 2016
19 juillet 2019
L’Accord de Paris, adopté à la 21e Conférence des Parties (COP21) à la Convention-cadre des Nations-Unies sur les changements climatiques (CCNUCC), établit clairement la nécessité d’accroître et d’orienter les investissements vers une trajectoire de croissance à faible émission de carbone et résiliente au changement climatique, et d’assurer des financements adéquats à l’adaptation et au renforcement de la résilience. Les pays africains ont défini des aspirations audacieuses pour bâtir des économies résilientes au changement climatique et à faible émission de carbone dans leurs contributions nationales déterminées (NDC), et ont énoncé des besoins en financements considérables pour atteindre ces objectifs.
Le Fonds pour les changements climatiques en Afrique (FCCA), créé en 2014 grâce à une contribution initiale de 4,725 millions d’euros du gouvernement allemand, joue un rôle pivot dans le soutien aux pays membres africains pour atteindre ces objectifs. Le Fonds a fait de bons progrès depuis sa création et gagné en reconnaissance en tant qu’initiative de financement climatique importante. Le FCCA a pu obtenir un engagement financier supplémentaire de 4,7 millions d’euros du gouvernement italien fin 2015 et un engagement de 2 millions d’euros du gouvernement de la Flandre en Belgique en 2016. Ces nouveaux financements portent le total des contributions à plus de 11,4 millions d’euros et ont permis au FCCA d’engager sa conversion en un fonds multidonateurs, et donc d’accroître ses opérations et d’assurer ses engagements.
La conversion du FCCA en un fonds fiduciaire multidonateurs est arrivé à point nommé, la COP21 et les discussions subséquentes qui se sont déroulées à Marrakech en novembre 2016 ayant relevé le niveau d’ambition en matière de lutte contre le changement climatique à l’échelle mondiale. De plus, la Banque s’est fixé l’objectif ambitieux de tripler son propre financement climatique pour le porter à 5 milliards de dollars EU par an d’ici 2020. Faire avancer le processus de conversion, y compris faire le bilan des leçons apprises quand le Fonds était bilatéral, a été l’axe principal des activités du Fonds en 2016. Pour ce qui est de l’avenir, le FCCA est bien placé pour aider les pays africains à renforcer leur accès au financement climatique, soutenir les institutions et les initiatives novatrices qui ne bénéficient d’aucun soutien, et faciliter de nouveaux partenariats.
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